En parlant de poids nous y voici. L'une de mes (nombreuses) petites cousines : Emma dont je suis apparemment le principal modèle me dit toute gênée les larmes aux yeux : "Je n'arrive pas à garder le secret car moi je t'aime et ça me fait de la peine, mais Justine (autre petite cousine) elle t'aime pas par ce que tu es grosses"
BAM, en creusant plus profondément, ma chère cousine mère de la petite Justine (qui était devenue une peste avec moi), me prend comme exemple en me donnant un rôle de prévention dans la vie de ses filles : " Vous empiffrez pas ! Vous voulez pas devenir comme Diane ? ". Ce n'est pas son premier coup bas. Ma tante, sa mère, et bizarrement très gentille en ce moment avec moi.
J'ai du pleurer pendant une journée sur mon sort, remuer ciel et terre, crier, hurler, et à la fin complexer encore, toujours lui donner raison. Je ne l'ai pas encore "chopper", lui donner la fin mot de ma pensée, par ce que j'en ai marre de m'écraser, d'en prendre plein la figure.
Et moi comme toujours, la tête dans le guidon, je lui ai donné raison, et je me suis dis "Mais montre leur que tu es capable de perdre tes kilos". Alors depuis 15 petits jours tous les 2 jours je vais courir, et puis je gaine. Il faut tout de même que je fasses attention, mais je me soigne, mon passé de grande sportif malade pourrait me jouer des tours ...
Aujourd'hui j'ai dépassé mes limites, 36 minutes de courses 4 km 800, je suis pas peu fière, pendant mon parcours j'ai cru que j'allais pleuré les larmes me montée aux yeux, il y a, deux ans, je n'aurais pas pu, mon coeur n'aurait pas pu.
Mais voilà tout le problème, je donnes de l'importance aux autres, aux "ont dit sur toi que ...", pour 57 malheureux kilos ...